Avec le développement des jeux virtuels dans le viseur, la Fédération Haïtienne d'E-Sport vise la promotion de la croissance de multiples activités sur le plan éducatif, social et communautaire, dans l'optique de venir au secours de l'environnement haïtien qui ne cesse de décliner au point de vue sportif.
Par John Sterlin CELESTIN (https://lenouvelliste.com/article/249653/e-sport-les-jeux-virtuels-une-arme-utilisable-dans-le-renouveau-sportif-en-haiti)
Avec le développement des jeux virtuels dans le viseur, la Fédération Haïtienne d'E-Sport vise la promotion de la croissance de multiples activités sur le plan éducatif, social et communautaire, dans l'optique de venir au secours de l'environnement haïtien qui ne cesse de décliner au point de vue sportif.
A but non lucratif, apolitique et non confessionnelle, la Fédération Haïtienne de l'E-Sport (FHE) a vu le jour le 11 avril 2011. Une initiative d'une quinzaine de professionnels haïtiens, principalement diplômés en sciences de l'éducation, en psychologie et en sciences humaines, tant en Haïti qu'à l'étranger, la FHE regorge de personnes de qualité. Étant une organisation travaillant dans le domaine des sports électroniques, des jeux vidéo, du développement communautaire, des droits des enfants et des femmes, le Centre est dûment reconnu par le ministère des Affaires sociales, identifié sous le numéro 37057 STC.
La FHE dispose d'une banque de ressources humaines et son noyau de base est composé d'environ dix cadres qui ont travaillé dans le passé conjointement et/ou individuellement sur un grand nombre d'activités dans le domaine du développement en Haïti, avec des compétences très variées. En moyenne, ils ont plus de dix ans d'expérience professionnelle en recherche appliquée et en exécution de projets.
L'instance qui coiffe cette discipline sportive en Haïti n'est autre qu'une institution de services dans le développement des jeux virtuels, avec pour vision le développement intégré afin de promouvoir le développement de nombreuses activités sur le plan éducatif, social et communautaire pour aider à améliorer la qualité de vie en général dans l'environnement haïtien, dans le but d'atteindre le développement intégral des enfants et des femmes.
En pleine évolution, des recrutements sont faits au niveau des écoles du Nord, de Nippes, du Sud, du Sud-Est et de l'Ouest. Dans le but d'intégrer le monde vidéoludique dans le mouvement olympique, le Comité International Olympique (CIO) avait communiqué, le mardi 23 juillet, la création des premiers Jeux Olympiques du jeu vidéo compétitif qui aura lieu en Arabie saoudite en 2025. Avec une possible ampleur à prendre à l'avenir, Haïti devrait bien miser une pièce sur cette discipline.
Objectifs de la FHE
La Fédération Haïtienne d'E-Sport vise de manière générale la contribution au développement économique, social et culturel des communautés ciblées par la formation participative et le développement communautaire. Des regards fixés vers les objectifs spécifiques, il y a lieu de citer l'encouragement et le soutien des citoyens, jeunes et organisations de femmes à participer à la décentralisation et à la gestion moderne des jeux électroniques ; l'encouragement et le soutien d'initiatives locales et d'organisations communautaires et citoyennes ; la supervision et le soutien du développement des systèmes numériques et des organisations socioprofessionnelles ; la promotion de la responsabilité et de la participation citoyenne ; le travail pour l'amélioration de l'éducation formelle, informelle et non formelle.
Pour la 10e participation d'Haïti, voici quelques athlètes qui représenteront Haïti dans différentes disciplines au Mondial 2024 : Kesly Jacques (Efoot), Jean Gardy (Tekken 8), Joseph Jason Walter (PUBG), Emmanise Saintil (Dota2), Domond Berline Marie Sandy (CS: GO). Des clubs situés dans différentes écoles au Cap-Haïtien, à Port-au-Prince et des ligues départementales pour le recrutement des athlètes et l'organisation des détections par le moyen de compétition, permettent le recueillement de joueurs pour les compétitions internationales.
Freed Wilson, président de la Fédération haïtienne d'E-Sport, a fait savoir au micro du quotidien Le Nouvelliste qu'Haïti fait partie de 234 pays affiliés au sport électronique et aux jeux vidéo. L'originaire du Cap-Haïtien reconnaît qu'Haïti n'est pas très développée dans le domaine des jeux vidéo. Toutefois, il dit constater que c'est regrettable qu'il y ait un gaspillage de jeunes talents qui jouent sans encadrement, principalement en raison du manque de soutien de la part de nos dirigeants haïtiens.
Somme toute, des mesures doivent être prises pour le choix du sport en bonne et due forme en Haïti. Avec de multiples bienfaits tant au niveau psychologique qu'au niveau économique, l'E-Sport nécessite une plus grande reconnaissance. Comme un vecteur de développement, une très mauvaise gestion du sport est faite ces dernières années en Haïti. Pour dresser une voie standard, il faut bien repartir sur de bons rails.
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